La situation à Saint-Marc ce vendredi 19 septembre 2025

L'entré de la vile de Saint-Marc à Frecyneau

Après une journée marquée par de vives tensions, l’arrondissement de Saint-Marc s’est réveillé dans un climat plus calme ce vendredi 19 septembre 2025. La veille, des rumeurs d’affrontements imminents avaient semé la panique après la mort de deux chefs du gang de Délugé, tombés lors d’une opération policière à l’Étang de Bois-Neuf.

Riposte avortée des hommes de Délugé

Dans la foulée, les membres du gang avaient tenté de pénétrer à Saint-Marc, persuadés que les policiers locaux étaient responsables de la mort de leurs chefs. Selon des sources locales, ils projetaient de progresser de Bois-Neuf jusqu’à Camp-Marie. Mais leur avancée a été stoppée net lorsque la coalition de Jean-Denis et les forces de l’ordre ont consolidé leur présence au commissariat de Frécyneau. Pris de court, les assaillants ont dû battre en retraite.

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Une ville encerclée par la menace des gangs

Si le calme semble revenu, la situation reste fragile. Saint-Marc apparaît aujourd’hui comme une ville encerclée : au nord, les violences des gangs saviens de Liancourt ; au sud, les pressions répétées des hommes de Délugé. Entre ces foyers de violence, l’arrondissement devient l’un des rares refuges pour des familles déplacées, chassées par la terreur des groupes armés.

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Peur et incertitudes dans la population

La population saint-marcoise vit dans une tension permanente. Des rumeurs circulent sur de nouveaux projets des gangs visant à s’emparer de zones stratégiques de la commune. Les habitants, bien que résilients, redoutent une nouvelle escalade de violences dans un pays où les groupes armés imposent de plus en plus leur loi.

Un symbole de résistance fragile

Face à la multiplication des foyers criminels en Haïti, Saint-Marc reste pour l’instant un point de résistance, mais sa position géographique en fait aussi une cible. Les habitants espèrent que les forces de l’ordre sauront maintenir la sécurité et éviter que la ville ne devienne le prochain épicentre de la crise sécuritaire nationale.