Affrontements armés et tensions entre Délugé et Montrouis

Ti Bab et Blak ki dlo bouch Gangs de délugé
Guens alias Ti Bab chef de la base de Délugé et Vladimir, surnommé « Blak ki dlo bouch »

Dans la soirée du mercredi 17 septembre 2025, vers 22h02, des coups de feu ont été entendus dans la zone de l’Étang de Bois-Neuf, communément appelé Bwa Nèf. Selon des sources locales, un individu aurait été envoyé par des membres du gang de Délugé pour effectuer une transaction d’armes dans la zone. Afin de créer une diversion, plusieurs tirs ont été déclenchés.

Intervention des forces de l’ordre

Alors que l’individu quittait les lieux, il aurait croisé une patrouille de la Police nationale d’Haïti. Les agents, le suspectant de transporter des armes, l’ont interpellé et tenté d’obtenir des informations. Selon les mêmes sources, cette arrestation aurait conduit à l’apparition de plusieurs individus armés, mais les policiers, grâce à une manœuvre rapide, auraient repris le dessus et neutralisé environ quatre présumés bandits.

Mort du chef de gang Ti Bab

Parmi les hommes abattus figureraient Guens alias Ti Bab, présenté comme le chef de la base de Délugé, ainsi qu’un autre individu identifié comme Vladimir, surnommé « Blak ki dlo bouch ». Cette perte aurait provoqué la colère des membres du gang, qui ont immédiatement tenté de réagir.

Riposte violente à Montrouis

En représailles, des individus lourdement armés liés au gang de Délugé se seraient dirigés vers Montrouis, où ils ont incendié le commissariat de la zone dans la nuit. La tension est restée vive jusque dans la matinée du jeudi 18 septembre, particulièrement dans les zones de Pierre-Payen, Montrouis et Délugé, où la population vit désormais dans la peur d’une escalade de la violence.

Une situation sécuritaire alarmante

Ces événements traduisent l’intensification des affrontements entre gangs et forces de l’ordre dans l’Artibonite. Alors que les habitants appellent à un soutien renforcé de la Police nationale, l’insécurité continue de paralyser des communes entières et de fragiliser la stabilité locale.

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