L’Estère : 4 morts et autres dégâts après l’attaque meurtrière de Kapenyen

La route nationale #1 est bloquée dans la commune de L'estèr
La route nationale n°1 est bloquée dans la commune de L'Estèr après une attaque majeure des terroristes Kokorat San ras dans la localité de Kapenyan. Photo: 
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Au lendemain de l’attaque meurtrière perpétrée dans la localité de Kapenyen dans la nuit du dimanche 21 septembre 2025, la commune de L’Estère continue de vivre sous haute tension. Selon les dernières informations recueillies ce lundi 22 septembre, quatre habitants auraient été blessés par balles dans le centre-ville, tandis que plusieurs incendies ont été déclenchés par les hommes armés du gang « Kokorat san ras », notamment dans la rue Label Fraîcheur.

Mobilisation de la population et paralysie de la Nationale #1

Depuis l’assaut, les habitants organisés en groupes de résistance bloquent la Route nationale #1, rendant impossible la circulation des bus et des véhicules de transport en commun au niveau du Portail des Guêpes, à l’entrée de Saint-Marc. Cette mobilisation traduit à la fois la colère de la population et leur détermination à s’opposer aux incursions répétées des gangs.

Déploiement des forces de l’ordre

Dans l’après-midi du lundi, trois véhicules blindés de l’unité SWAT de la Police nationale ont quitté Saint-Marc pour se diriger vers L’Estère. Ce déploiement vise à appuyer les unités locales dans leur tentative de reprendre le contrôle de la situation, face à la violence des « Kokorat san ras ».

Entre désespoir et attentes

La population, déjà marquée par l’attaque de Kapenyen ayant entraîné l’incendie de 34 maisons et la mort de Meyè, ancien chef du gang, demeure en état de siège. Les habitants réclament une réponse rapide et structurée de l’État afin d’éviter une escalade de la violence et un embrasement total de la commune.

Silence officiel et incertitudes

Alors que les affrontements se poursuivent, ni le gouvernement ni la direction centrale de la Police nationale n’ont encore fait de déclaration publique. Ce silence renforce le sentiment d’abandon des résidents de L’Estère, désormais pris entre deux feux : leur volonté de résistance et la brutalité des représailles du gang armé.

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