Donald Trump condamné à verser 83,3 millions de dollars à E. Jean Carroll

Le président Donald Trump, Photo : Gage Skidmore
Le président Donald Trump, Photo : Gage Skidmore

Le président américain Donald Trump a subi un nouveau revers devant la justice. Un jury civil l’avait condamné à verser 83,3 millions de dollars à la chroniqueuse E. Jean Carroll pour diffamation. Ce jugement vient d’être confirmé par la Deuxième Cour d’appel des États-Unis, basée à New York, rejetant ainsi la demande de Trump d’obtenir un nouveau procès.

Origine de l’affaire : accusations d’agression sexuelle

E Jean Carroll in New York
E Jean Carroll in New York, 9 April 2006, Self-photographed, julieannesmo

L’affaire remonte aux accusations d’E. Jean Carroll, qui affirmait avoir été agressée sexuellement par Donald Trump dans les années 1990. En 2023, un premier jury civil avait déjà accordé 5 millions de dollars à la chroniqueuse pour agression sexuelle et diffamation. Mais les propos répétés et virulents de Trump sur les réseaux sociaux à l’encontre de Carroll ont déclenché une seconde procédure judiciaire, conduisant à la condamnation supplémentaire de 83,3 millions de dollars.

Les attaques en ligne au cœur du verdict

Selon la cour, les déclarations publiques de Donald Trump ont causé un préjudice moral et professionnel important à E. Jean Carroll. Les juges ont estimé que les propos diffamatoires, diffusés massivement via les réseaux sociaux et ses discours, ont durablement entaché la réputation de la chroniqueuse.

Une décision jugée "juste et raisonnable"

Dans son arrêt, la Deuxième Cour d’appel a souligné que le montant des dommages-intérêts était « juste et raisonnable » au regard de la gravité des faits et de l’impact des déclarations de Donald Trump. Ce dernier avait demandé un nouveau procès, arguant d’une surévaluation des dommages, mais la cour a rejeté sa demande, consolidant ainsi la décision initiale.

Un dossier qui poursuit l’ancien président

Cette affaire ajoute un nouveau chapitre à la longue série de démêlés judiciaires de Donald Trump, alors qu’il reste sous le feu de plusieurs enquêtes et procès aux États-Unis. Le verdict confirme la responsabilité juridique de l’ancien président dans la diffusion d’informations diffamatoires, renforçant la position d’E. Jean Carroll dans ce litige emblématique.

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