Publié le 29 août 2025 — Rédaction Nalky Media
Après seulement un an au pouvoir, cette décision met fin à son mandat et entraîne également la dissolution complète de son cabinet.
Un appel téléphonique qui a tout changé
Au cœur de l’affaire : un appel téléphonique divulgué entre Paetongtarn Shinawatra et l’ancien Premier ministre cambodgien Hun Sen.
Selon la Cour, la dirigeante aurait fait passer ses intérêts personnels avant ceux de la nation, compromettant ainsi la sécurité nationale dans un contexte déjà tendu de conflit frontalier avec le Cambodge.
Cette conversation aurait notamment révélé des propos jugés irrespectueux envers l’armée thaïlandaise, accentuant la crise politique.
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Les motivations de la destitution
La Cour constitutionnelle justifie sa décision en affirmant que Paetongtarn Shinawatra a violé les normes éthiques essentielles à la fonction de Première ministre.
- Accusation : compromission des intérêts nationaux
- Contexte : tensions frontalières avec le Cambodge
- Conséquence : destitution immédiate et dissolution du cabinet
Cette décision marque un tournant dans la politique thaïlandaise, déjà marquée par plusieurs destitutions au cours des deux dernières décennies.
Réactions et incertitude politique
Dans une déclaration relayée par les médias, Paetongtarn Shinawatra a affirmé accepter la décision de la Cour, tout en exprimant son inquiétude pour l’avenir politique de la Thaïlande.
La destitution plonge le pays dans une nouvelle phase d’instabilité, alors que des manifestations commencent déjà à se préparer à Bangkok et dans plusieurs provinces.
L’armée et le Sénat devraient jouer un rôle clé dans la désignation d’un Premier ministre intérimaire au cours des prochains jours.
Un nouveau chapitre pour la Thaïlande
Cette affaire met une fois de plus en lumière les tensions persistantes entre le pouvoir politique, l’armée et les institutions judiciaires thaïlandaises.
L’histoire de la famille Shinawatra se poursuit ainsi : après Thaksin et Yingluck Shinawatra, c’est désormais Paetongtarn qui voit son mandat interrompu par la Cour constitutionnelle.
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