Publié le 28 juillet 2025
Les regards du monde entier se tournent vers Stockholm, où une nouvelle phase de négociations commerciales a été entamée ce lundi entre les États-Unis et la Chine. Ces pourparlers stratégiques visent à apaiser les tensions commerciales persistantes, à poser les bases d’un éventuel sommet entre Donald Trump et Xi Jinping, et à explorer des solutions autour de questions sensibles comme l’intelligence artificielle ou le fentanyl.
Une rencontre diplomatique de haut niveau
À la table des négociations, deux figures économiques de premier plan : Scott Bessent, secrétaire au Trésor américain, et He Lifeng, vice-Premier ministre chinois. Ces discussions marquent une reprise officielle du dialogue, interrompu depuis plusieurs mois, autour des droits de douane et des désaccords technologiques entre les deux superpuissances.
Au-delà de la question tarifaire, les diplomates abordent également la régulation de l’intelligence artificielle, les semi-conducteurs et les préoccupations américaines sur la coopération chinoise dans la lutte contre le fentanyl. Cette diversité de sujets reflète l’ampleur stratégique des pourparlers en cours.
Trêve tarifaire et perspective présidentielle
L’un des objectifs prioritaires des discussions reste l’extension de la trêve tarifaire actuellement en vigueur, qui doit expirer le 12 août. Selon plusieurs sources, les deux parties envisagent sérieusement une prolongation de trois mois afin de donner une chance réelle aux négociations diplomatiques.
En toile de fond, la perspective d’une rencontre au sommet entre Donald Trump et Xi Jinping, prévue potentiellement pour novembre 2025, motive fortement les deux camps à trouver des compromis. Cette rencontre, très attendue par les marchés mondiaux, pourrait relancer les relations économiques bilatérales sur de nouvelles bases.
Stabiliser une relation commerciale sous pression
Depuis le début de la guerre commerciale entre les deux pays, les sanctions tarifaires ont entraîné des perturbations majeures sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, affectant les prix à la consommation et provoquant l’incertitude chez les investisseurs. La reprise des négociations représente donc une opportunité de stabilisation à un moment critique pour l’économie mondiale.
En redéfinissant les conditions du commerce bilatéral, les discussions de Stockholm pourraient poser les fondements d’une coopération plus structurée dans des domaines technologiques sensibles, mais aussi ouvrir la voie à un dégel progressif des relations diplomatiques entre Washington et Pékin.
Un dialogue qui dépasse les tarifs
Les enjeux dépassent désormais la simple question douanière. L'intelligence artificielle, l’accès aux composants électroniques stratégiques, la coopération sécuritaire et les flux illicites de fentanyl sont autant de sujets de friction que les deux nations veulent mettre sur la table.
La volonté affichée des deux délégations de traiter ces dossiers simultanément témoigne d’un changement de méthode : il ne s’agit plus de négocier tarif par tarif, mais d’aborder l’ensemble des irritants d’un point de vue systémique.
Prochaines étapes décisives
Le sort de la trêve tarifaire sera scellé dans les prochains jours. Une extension serait perçue comme un signal positif par les marchés et la communauté internationale. Quant à la rencontre Trump-Xi, elle demeure conditionnée aux avancées tangibles de ces négociations.
Stockholm pourrait donc devenir le théâtre d’un nouveau chapitre dans la rivalité sino-américaine, à la croisée de la diplomatie, de l’économie et de la technologie.
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